Lors de sa visite cachée à Paris, le ministre raciste et homophobe israélien Smotrich nie l’existence des Palestiniens

Par l’Agence média Palestine, le 20 mars 2023

Ce dimanche 19 mars, Bezalel Smotrich, ministre des finances israélien, ultranationaliste, raciste et suprémaciste juif a participé à une soirée de gala organisée à Paris par une association française d’extrème-droite. Pourtant, cette visite, annoncée il y a plusieurs semaines, avait été prétendument annulée.

De nombreux médias israéliens avaient annoncé que Smotrich avait renoncé à ce déplacement. Le mensonge autour de l’annulation de la visite, dont la totalité de la presse israélienne s’est fait l’écho, met en exergue la stratégie de dissimulation d’un gouvernement qui se sait en danger.

Si, aux dires de la responsable du Pavillon des Princes, l’annulation aurait été envisagée en raison de l’identité du ministre envoyé par Israël qui ne correspondrait pas aux valeurs du lieu, la dissimulation de la réalité du maintien de la venue de Smotrich, qui a finalement eu lieu aux Salons Hoche, incarne la profonde malhonnêteté du ministre lui-même, et du gouvernement auquel il appartient.

C’est dans le cadre de son hommage à l’ancien président du Likoud, Jacques Kupfer, que Bezalel Smotrich a déclaré « il n’y a pas de Palestiniens, car il n’y a pas de peuple palestinien», reprenant ainsi les propos de Jacques Kupfer.

Cette phrase, qui reflète l’entièreté du discours et du positionnement idéologique de Smotrich, notoirement raciste, homophobe et misogyne, fait également écho à de précédents propos tenus par le ministre des finances, qui avait appelé à « effacer la ville [d’Hawara] de la carte », appelant ainsi à un véritable nettoyage ethnique du territoire palestinien occupé. Ce faisant, Smotrich nie la réalité de l’existence des Palestiniens comme individus et comme peuple, et ce au mépris du droit international.

L’accueil, en catimini, d’un représentant d’un gouvernement qui commet des crimes de guerre et qui procède à ce nettoyage ethnique, jette le discrédit sur la diplomatie et le gouvernement français, qui autorisent un tel événement.

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