LILAS EN SCÈNE & DE VIVE VOIX PRÉSENTENT : Une rencontre poétique vivante

À l’occasion de la sortie du numéro spécial de la revue Europe, consacré au poète Mahmoud Darwich


Vendredi 3 mars 2017 à 19 h
En présence de :

Jean-Baptiste Para : poète, critique littéraire et traducteur, directeur de la revue Europe.


Kadhim Jihad Hassan: poète, critique littéraire, traducteur et professeur des
universités à l’INALCO.

Ernest Pignon–Ernest : artiste, peinture murale de la couverture réalisée à Ramallah.
Djalila Dechache, association « de vive voix », organisatrice de la rencontre, poète, lecture de textes de Mahmoud Darwich.
Places limitées
Réservation nécessaire au 01 43 63 41 61 ou par mail / imru@free.fr

 
À l’heure où une chaire universitaire et culturelle Mahmoud Darwich est fondée à l’initiative du Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, à Bruxelles en janvier 2017, la présence du grand poète disparu reste d’actualité.

Mahmoud Darwich poète palestinien international (1942-2008) Quatrième de couverture de la revue Europe 95e année — n° 1053-1054 / janvier-février 2017.
Dans son œuvre immense et diversifiée, comme dans sa vie conçue et assumée comme une œuvre, Mahmoud Darwich résume et incarne l’histoire de la Palestine moderne. Partageant ses dernières années entre Amman et Ramallah, il se confrontera à cette situation invivable qu’il appellera « la perplexité du retour » : « Je suis venu, mais je ne suis pas arrivé. / Je suis là, mais je ne suis pas revenu ! » Dans son œuvre poétique, Darwich a évolué du poème le plus simple au chant le plus sophistiqué, tout en réservant, toujours, une place primordiale à une lisibilité essentielle. Il a évoqué la perte et l’exil dans un souffle plus tragique qu’homérique. Il a déconstruit les mythes et montré que, face à l’Histoire et à la vérité nue de la vie, « le temps des légendes est révolu ». À proximité de son œuvre poétique, il a construit une œuvre de prosateur hors pair, dont les trois récits autobiographiques, Chroniques de la tristesse ordinaire (1976), Une mémoire pour l’oubli (1987) et Présente absence (2006) constituent des pièces maîtresses. Ce numéro d’Europe, riche de contributions internationales, ne néglige rien des principaux aspects de la vie et de l’œuvre de Mahmoud Darwich. Il inclut plusieurs textes du poète inédits

en français : des poèmes extraits de ses œuvres premières, un long entretien retraçant son parcours poétique et des articles et écrits épistolaires. Tous ces textes témoignent de sa féconde diversité d’écriture et de l’exceptionnelle acuité de son regard.
Jean-Baptiste Para est né en 1956. Poète et critique d’art, il est rédacteur en chef de la revue littéraire Europe. Il a reçu le prix Apollinaire pour son recueil La Faim des ombres (Éditions Obsidiane, 2006). On lui doit également un essai sur Pierre Reverdy et des traductions de poètes italiens et russes. Son activité de traducteur a été récompensée par le prix Laure Bataillon et le prix Nelly Sachs. Il dirige par ailleurs la collection de poésie étrangère « D’une voix l’autre » des éditions Cheyne et a animé pendant une dizaine d’années la défunte émission « Poésie sur parole » sur France Culture.

Kadhim Jihad Hassan est né au Sud de l’Irak est poète, traducteur, critique littéraire et professeur des universités au département d’études arabes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) à Paris. Il a publié plusieurs essais et recueils de poèmes, en arabe et en français, notamment : Chants de la folie de l’être et autres poèmes (Tarabuste, 2001), Le Roman arabe (1834-2004) : bilan critique (Sindbad/Actes Sud, 2006) et La Part de l’étranger – La traduction de la poésie dans la culture arabe (Sindbad/Actes Sud, 2007). Parmi ses traductions en arabe fgurent La Divine Comédie de Dante, Un captif amoureux de Jean Genêt, les œuvres poétiques d’Arthur Rimbaud, et des écrits philosophiques de Gilles Deleuze et de Jacques Derrida.
Ernest Pignon-Ernest est niçois, il vit et travaille à Paris. Depuis presque cinquante ans il appose des images sur les murs des cités. « …au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fction, une image (le plus souvent d’un corps à l’échelle Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…».E.P. Ernest.
Il a peint cette magnifique œuvre murale de Mahmoud Darwich à Ramallah en 2009.Ernest Pignon –Ernest sillonne villes et pays, d’un bout à l’autre du monde avec des expositions, des interventions dont « Ceux de la poésie vécue »à Saint – Gratien du 2 février au 1 er avril 2017.
Djalila Dechache
Ecrivain, lectrice bilingue (arabe/français) en public, Animatrice d’ateliers d’écriture, de lecture, de gestuelle tous publics Mise en espace et en voix de lectures professionnelles, référencée notamment sur la Maison des écrivains et de la littérature, Printemps des poètes Conception d’événements artistiques et culturels à l’intersection de l’éducation et de la culture Fondatrice et Présidente de l’association artistique et culturelle « de Vive voix » Activité de professionnelle de la culture en Service Public.

Centre d’échange et de création des arts de la scène
23 Bis Rue Chassagnolle, 93260 Les Lilas
Métro Châtelet / Mairie des Lilas – Ligne 11 Arrêt Porte des Lilas ou Mairie des Lilas Gambetta / Porte des Lilas – Ligne 3bis
Voiture Sortie périphérique Porte des Lilas Prendre l’avenue du Dr Gley et l’avenue Pasteur sur 300m. Pour vous garer les soirs de spectacles nous vous conseillons de choisir la rue des Frères Flavien.
Bus Gare Montparnasse Porte des Lilas – Ligne 96 – Ligne 115
Tram T3

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