5 juin 2018
Maï Masri a été l’une des premiers cinéastes palestiniens à documenter la vie en Palestine sous l’occupation israélienne et la guerre civile au Liban.
Vidéo et montage de Jehan Alfarra, interview par Amelia Smith.
Maï Masri a été l’une des premiers cinéastes palestiniens à documenter la vie en Palestine sous l’occupation israélienne et la guerre civile au Liban. Masri a grandi à Beyrouth, et elle n’avait que 17 ans quand le conflit a éclaté.
Une rétrospective de sa carrière a récemment été présentée dans le cadre du Festival Ciné-Palestine en France à Paris, l’un des toujours plus nombreux festivals de films palestiniens organisés à travers le monde. (http://festivalpalestine.paris/fr/programme2018)
« De tout le cinéma arabe, celui de la Palestine est le seul pays, le seul cinéma, à avoir des festivals cohérents partout dans le monde » dit Masri, dont l’œuvre a été diffusée en avant première aux festivals de Toronto, Londres et Busan.
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Sa trilogie très acclamée « Les Enfants du feu », « Les enfants de Shatila », et « Les frontières entre les rêves et les peurs » se concentre sur la vie de jeunes réfugiés palestiniens.
Le premier film documente la vie à Naplouse durant la Première Intifada et le deuxième emmène le spectateur à l’intérieur du camp de réfugiés de Shatila au Liban. Le troisième suit l’amitié entre deux jeunes réfugiés, l’un au Liban et l’autre en Palestine, qui se rencontrent à la frontière après la libération du Sud Liban, suite à 22 années d’occupation.
« Cela renvoie à ce qui se passe à Gaza aujourd’hui, car il y a aussi une immense Marche du Retour, de sorte que le concept des enfants, des réfugiés et de la jeune génération, et de ne pas oublier la Palestine est très puissant » dit Masri.
« Ils font toujours partie de la mémoire, sauvegardant la mémoire, et écrivant une histoire qui était non écrite ».
Source : Middle East Monitor
Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine