Rapport de la Société pour les prisonniers palestiniens (PPS) : 95% des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes sont soumis à la torture

Par Ali Salam, le 27 juin 2020

La Société pour les prisonniers palestiniens (PPS) a déclaré dans un rapport, publié jeudi à l’occasion de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture, qui tombe le 26 juin chaque année, que la torture pratiquée par l’occupation israélienne contre des prisonniers palestiniens, n’est pas limitée aux tactiques violentes utilisées pendant l’arrestation et l’interrogation, dans l’objectif d’obtenir des confessions.

Les autorités d’occupation israéliennes utilisent des méthodes de torture physiques et psychologiques contre les prisonniers et les détenus palestiniens. Selon le rapport, 95% des détenus et des prisonniers sont soumis à la torture, au moment de leur arrestation, pendant les interrogatoires, ainsi qu’en prison.

Les conditions auxquelles sont confrontés les prisonniers palestiniens reviennent à de la torture, les plus importantes étant : l’isolement, des conditions de vie brutales et insuffisantes, ainsi que la négligence en matière de soins.

La période d’interrogatoire pendant laquelle les enquêteurs intensifient l’utilisation de la torture pour obtenir des confessions de la part des détenus, par des méthodes de torture physiques et psychologiques, inclut la privation de sommeil au moyen de sessions d’interrogatoires de 20 heures.

Pendant la même période, les forces israéliennes utilisent le tabassage, les gifles, les coups de pied, les insultes, la menace d’arrêter un membre de la famille. D’autres menaces incluent : la démolition des maisons, la mort, le refus de bain, l’exposition à des températures extrêmes ou des bruits continus.

La Société a souligné que la torture des prisonniers palestiniens en détention israélienne continue, malgré les conventions et les traités internationaux contre la torture sous toutes ses formes. La Société exhorte toutes les institutions nationales, arabes et internationales de défense des droits humains d’exercer leurs devoirs en lien avec les crimes de l’occupation israélienne, y compris le crime de torture, étant donné le danger qu’ils posent à l’humanité.

Traduction : CG pour l’Agence Média Palestine

Source : IMEMC

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