Par Haidar Eid, le 11 octobre 2021
Haidar Eid interprète la Simsimiyya dans le cadre d’une collection de chants de résistance du monde arabe.
En 1956, les puissances coloniales agonisantes, la Grande-Bretagne et la France, en lien avec Israël, ont lancé une agression tripartite contre l’Égypte après sa décision héroïque de nationaliser de canal de Suez. L’ Angleterre a occupé la ville de Suez et Israël a envahi la Bande de Gaza ainsi que le Sinaï. Les habitants des deux villes ont opposé une forte résistance à l’occupation.
À Suez, la musique a joué un rôle et un impact important dans la résistance populaire, un rôle qui s’est étendu à la période de guerre d’usure après la défaite de 1967. Les chants de résistance ont insufflé un esprit de détermination et d’espoir dans le cœur des personnes déplacées de Suez. Un chant populaire était le Simsimiyya, joué à l’aide d’un instrument portant le même nom.
Dans le cadre de la collecte de chants de résistance du monde arabe, j’ai interprété la même chanson en lui donnant une saveur Gazaouie et en utilisant les mêmes paroles écrites par le poète de Suez Captain Ghazzali, interprétées à l’origine par le groupe basé à Suez, Sons of the Land. Ce chant célèbre « l’héroïsme des réfugiés, des étudiants, des travailleurs » et de toutes les autres strates de la population, promettant de « replanter les champs d’orge qui ont été brûlés par les bombes des agresseurs ».
Album : Tyrants’ Fear of Songs
Source : Mondoweiss