Le mois en image : avril 2014

Le mois en image : avril 2014

The Electronic Intifada – 6 mai 2014

 

Des hommes font la queue pour des colis alimentaires lors d’une distribution dans le camp de Yarmouk, près de Damas, le 24 avril. Quand s’est propagée la nouvelle de cette distribution, des centaines de civils désespérés se sont rassemblés dans le quartier les jours suivants. (unrwa.org)

 

Deux enfants réfugiés palestiniens ont été tués en Syrie en avril, rapportent les Nations-Unies. Qusay Shuraieh, onze ans, est mort de ses blessures le 22 avril, quatre jours après l’explosion d’une voiture piégée près d’une mosquée à Horms, où huit autres enfants réfugiés palestiniens ont été blessés.

Le 22 avril, Malek Turani, onze ans, a été tué sur le coup par un éclat lors d’une explosion en rentrant de l’école à Deraa. Un autre enfant, Nureiddin al-Khalili, sept ans, avait été tué par une balle perdue, lui aussi en rentrant de l’école, à Homs, le 10 mars.

Pendant ce temps, les Nations-Unies rapportent que les opérations de distributions de nourriture dans le camp de Yarmouk, où 18 000 civils « désespérés » sont pris au piège, ont été suspendues durant une grande partie du mois d’avril. Des organismes humanitaires des Nations-Unies ont donné l’alerte le 23 avril, prévenant que l’accès humanitaire « était refusé par tous les côtés » et que 1,25 million de personnes dans et autour d’Alep avaient besoin de nourriture.

Dans la bande de Gaza occupée, le passage de Rafah – seul point d’entrée et sortie pour la grande majorité des près de 1,7 million d’habitants de Gaza – est resté fermé pendant la plus grande partie du mois. Les 29 et 30 avril, l’Égypte a ouvert le passage pour des étudiants, des malades et des titulaires de visa ou passeport étranger, et l’ont refermé le 1er mai.

Pour ces personnes, le passage n’a été ouvert que onze jours ; en avril, au total ce sont environ « 4500 personnes (principalement des pèlerins pour La Mecque) qui ont été autorisées à traverser dans les deux sens, à comparer avec les 56000 personnes environ de juin 2013, avant que le passage ne soit limité » ont rapporté les Nations-Unies.

Trois Palestiniens ont été tués dans une explosion dans un centre d’entraînement militaire à l’est de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 avril, et treize civils palestiniens, dont cinq enfants, ont été blessés au cours de frappes aériennes israéliennes entre le 21 et 23 avril, ont rapporté les Nations-Unies.

Des frappes aériennes, en réponse à des tirs de roquettes palestiniens sur Israël, ont blessé un enfant de quatre mois le 4 avril. Aucune victime israélienne ni aucun dommage matériel n’ont été causés par les roquettes palestiniennes tirées depuis Gaza ; « plusieurs roquettes ont explosé sur leur site de lancement, ou sont retombées sur Gaza », faisant un blessé civil palestinien, toujours selon les Nations-Unies.

En Cisjordanie occupée, une Palestinienne de 44 ans, du camp de réfugiés d’Aïda, est morte le 13 avril, malgré les soins, après deux jours de souffrances suite à l’inhalation de gaz lacrymogènes. La presse israélienne aurait nié que l’inhalation des gaz lacrymogènes était la cause de sa mort, ont indiqué les Nations-Unies. Le 14 avril, un colon israélien a été tué et son épouse et un enfant blessés quand des voitures israéliennes ont été prises pour cible près d’Idhna, village dans le secteur d’Hébron ; c’est le premier mort de l’année dans de telles conditions.

 

Un membre de la famille fait une inscription provisoire sur la tombe de Noha Katamish en attendant la pose d’une pierre tombale, dans le cimetière du camp de réfugiés d’Aïda, en Cisjordanie, le 15 avril. Katamish, qui avait de l’asthme, est décédée après que, la veille, une grenade lacrymogène est tombée sur sa maison. Elle est enterrée près de la tombe de Saleh al-Amareen, qui avait quinze ans quand elle a été abattue d’une balle dans la tête par les forces israéliennes, dans le camp de réfugiés d’Aïda, en janvier 2013.

 

(Ryan Rodrik Beiler/ActivesStills)

Des personnes en deuil, dans la ville cisjordanienne de Ramallah, agitent le drapeau vert du mouvement politique islamiste Hamas, pendant les obsèques le 30 avril de deux membres du Hamas, Adel et Imad Awadallah, tués en 1998. Israël a rendu les restes de quatre Palestiniens à leur famille ce jour-là.

 

(Issam Rimawi/APA Images)

 

Des Palestiniens portent des portraits de prisonniers palestiniens durant un rassemblement commémorant la Journée des Prisonniers palestiniens, dans la ville cisjordanienne de Tulkarem, le 17 avril. Israël détient actuellement plus de 5000 prisonniers politiques palestiniens.

 

(Nedal Eshtayah/APA Images)

La police israélienne empêche des Palestiniens d’entrer sur le complexe de la mosquée al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem, le 14 avril. Quelques jours plus tôt, la police israélienne a pris d’assaut la mosquée, lançant des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur les fidèles, les gardes et employés du Waqf islamique de la mosquée Al-Aqsa et les agressant physiquement.

 

(Saeed Qaq/APA Images)

 

 

Des Palestiniens fêtent la libération de manifestants arrêtés par la police israélienne lors des récents affrontements sur le site de la mosquée al-Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem, le 27 avril. La police israélienne a arrêté 16 Palestiniens la semaine précédente lors d’affrontements sur le lieu saint.

 

(Saeed Qaq/APA Images)

Les dirigeants du mouvement Hamas et des membres de la délégation de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) lors de la réunion de réconciliation à Gaza ville, le 23 avril. Les dirigeants palestiniens rivaux de Cisjordanie et de la bande de Gaza ont convenu de former un gouvernement d’union dans les cinq semaines, alors que les pourparlers de paix avec Israël échouent.

 

(Ashraf Amra/APA Images)

Des médecins palestiniens, dans un hôpital, soignent un enfant blessé lors d’une frappe aérienne par les avions israéliens à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 23 avril. Le raid est intervenu alors que des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Gaza ville pour célébrer l’annonce par le Hamas et l’OLP d’un accord pour la formation d’un gouvernement d’union pour mettre fin à sept années d’administration séparée.

 

(Ashraf Amra/APA Images)

Un jeune Palestinien examine une voiture calcinée après un raid aérien israélien dans le courant de la nuit sur Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, le 4 avril. Après l’annulation par Israël de la libération prévue la veille de 26 prisonniers palestiniens, les Palestiniens de Gaza ont lancé quatre roquettes dans le sud d’Israël, provoquant des raids aériens en représailles.

 

(Mohammed Asad/APA Images)

Des Palestiniens inspectent le point d’impact d’une frappe aérienne dans le centre de la bande de Gaza, le 21 avril. Sept roquettes tirées depuis Gaza sont tombées dans le sud d’Israël durant la Pâque juive, d’où les frappes aériennes en représailles de l’armée israélienne, affirment les dirigeants ; c’est la première confrontation de cette sorte depuis plusieurs semaines. Selon Israël, ses frappes ont touché deux camps d’entraînement gérés par le Hamas.

 

(Ashraf Amra/APA Images)

Des personnes en pleurs autour des corps de deux des trois combattants du Hamas tués dans une explosion, pendant leurs obsèques dans le camp de réfugiés d’al-Nusairat, dans le centre de la bande de Gaza, le 16 avril. Des témoins affirment que l’explosion s’est produite dans le camp d’entraînement appartenant à la branche armée du Hamas, à l’est de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, mais la cause de l’explosion n’est pas encore éclaircie.

 

(Eyad Al Baba/APA Images)

 

Des forces de sécurité palestiniennes font une démonstration de leurs compétences en simulant une irruption en force dans un poste militaire israélien, durant une cérémonie de diplômes à Gaza ville, le 17 avril.

 

(Yasser Qudih/APA Images)

En toile de fond, la colonie israélienne de Maale Adumim, au premier plan, un Palestinien qui se tient près de sa maison démolie, dans la communauté de Jabal al-Baba, dans la zone « E1 » près de Jérusalem, le 10 avril. Les forces israéliennes ont démoli trois maisons financées par des donateurs, et publié dix-huit ordres de démolition de maison dans le secteur.

 

(Oren Ziv/ActivesStills)

Des soldats israéliens en protection de colons juifs qui emménagent dans l’immeuble al-Rajabi, à Hébron, Cisjordanie, le 13 avril. Une bataille juridique d’une année a abouti à l’autorisation du ministre de la Défense israélien, Moshe Yaalon, pour les trois familles juives, d’emménager dans l’immeuble. Le bâtiment aux allures de forteresse est la première nouvelle colonie à Hébron, depuis les années quatre-vingt.

 

(Keren Manor/ActivesStills)

 

Les forces israéliennes montent la garde alors que des bulldozers démolissent une maison dans le camp de réfugiés d’al-Aroub, près d’Hébron, Cisjordanie, le 30 avril. Les maisons ont été démolies pour absence de permis de construire, mais les demandes des habitants pour l’obtention de ces permis ont été refusées pour une prétendue non-conformité avec les règles exigées. Les Palestiniens sont confrontés à des restrictions graves pour construire en Cisjordanie, alors que les colonies israéliennes reçoivent un grand nombre d’appels d’offre pour des constructions.

 

(Mamoun Wazwaz/APA Images)

Des agriculteurs palestiniens fouillent les restes de plusieurs abris en béton démolis par l’armée israélienne, à al-Tuwani, village de la Cisjordanie occupée, le 2 avril. Sept abris construits sur des zones agricoles à l’extérieur du village, et appartenant à différents habitants d’al-Tuwani, ont été démolis dans la même matinée.

 

(Ryan Rodrick Beiler/ActiveStills)

 

Des enfants de la famille Adsan regardent l’enregistrement d’une vidéosurveillance montrant des agents de l’administration civile israélienne et des policiers entrant dans leur maison pour leur remettre un ordre démolition de leur maison, dans le village bédouin de Bir-Hadaj, dans le désert du Naqab (Néguev), le 27 avril. Le village de Bir-Hadaj a été reconnu par le gouvernement israélien en 1999 et son plan d’urbanisme a été approuvé en 2003, mais il manque d’infrastructures de base et ses habitants sont fréquemment confrontés à des ordres de démolition et à des mauvais traitements de la part de la police.

 

(Keren Manor/ActivesStills)

Un membre de la famille Abu Juda, près des décombres de sa maison quelques instants après sa démolition par les forces israéliennes, dans le village bédouin non reconnu d’al-Zaarura, dans le sud de ce qui est aujourd’hui Israël, le 9 avril.

 

(Yotam Ronen/ActivesStills)

Un jeune palestinien de Nabi Saleh, près de Ramallah en Cisjordanie, renvoie une grenade lacrymogène lancée par les forces d’occupation israéliennes lors d’un affrontement suite à une manifestation en solidarité avec les prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, le 18 avril.

 

(Issam Rimawi/APA Images)

 

L’Arche de Gaza, un bateau de contestation, construit par les Palestiniens, qui se préparait pour briser le blocus naval israélien, après l’explosion qui l’a endommagée, dans le port de Gaza ville, le 29 avril. L’explosion s’est produite aux environs de 3 h 45 du matin (minuit quarante-cinq GMT) et elle a été précédée d’un appel téléphonique anonyme avertissant le garde que le bateau était sur le point de sauter, affirment les organisateurs. Le bateau, qui est un gros bateau de pêche se préparant à prendre la mer en juin, a subi des dommages importants, les trois quarts arrière étant submergés.

 

(Ashraf Amra/APA Images)

Des militants israéliens participent à une manifestation pendant qu’Uriel Ferera, 19 ans, juif orthodoxe de Beer Sheva, pénètre dans la base militaire de Tel HaShomer, où il va annoncer son refus d’obtempérer aux ordres de conscription pour le service militaire israélien, le 27 avril. Ferera a déclaré qu’il refuse de prendre part à l’occupation et que sa demande pour un service civil à la place de la conscription militaire avait été refusée par l’armée.

 

(Oren Ziv/Active Stills)

Des Palestiniens protestent à l’entrée de la ville d’Umm al-Fahm, dans ce qui est aujourd’hui Israël, contre une récente attaque d’une mosquée de la ville, le 21 avril. Le 18, la porte d’une mosquée de la ville a sauté et des graffitis disant « les Arabes dehors » ont été tagués à l’extérieur. La manifestation proteste contre les attaques des lieux saints musulmans et chrétiens en Israël et en Cisjordanie, et demande à la police israélienne d’agir contre leurs auteurs.

 

(Oren Ziv/ActivesStills)

Majd Kayyal, journaliste palestinien, dans sa maison de Haïfa, le 19 avril. Israël a arrêté Kayyal le 12 avril, au passage frontalier de Sheikh Hussein, sur la frontière avec la Jordanie, alors qu’il rentrait d’un séjour au Liban. Kayyal, qui a la citoyenneté israélienne, avait participé à une conférence qui marquait le 40e anniversaire du journal al-Safir, à Beyrouth. Il a été relâché après cinq jours d’interrogatoires, grâce à des pressions publiques de masse et cela, en dépit d’une consigne de silence sur son arrestation.

 

(Shiraz Grinbaum/ActivesStills)

Samiha Dokeh pose pour une photo, dans le village palestinien d’Iqrit, dans le nord de ce qui est aujourd’hui Israël, le 21 avril. Dokeh avait huit ans quand elle et sa famille ont été chassés du village en 1948, avec le reste de ses habitants. L’armée israélienne a détruit le village et depuis, elle empêche leur retour. Seuls, l’église et le cimetière restent intacts, et sont encore aujourd’hui utilisés par les habitants du village pour leur campagne pour un retour total.

 

(Ryan Rodrick Beiler/ActivesStills)

Un membre des forces de sécurité palestiniennes présente un obus de mortier, en expliquant à des élèves les dangers d’une munition non explosée, dans une école de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 7 avril.

 

(Ashraf Amra/APA Images)

Des chrétiens orthodoxes palestiniens assistent à la messe du dimanche des Rameaux, dans l’église Saint-Porphyre de Gaza ville, le 13 avril.

 

(Yasser Qudih/APA Images)

Des fillettes palestiniennes s’entraînent au basket dans la vieille ville de Jérusalem, le 30 avril. L’équipe est la première équipe féminine et fait partie du club des Enfants de Jérusalem, qui comprend environ 70 filles ayant entre dix et vingt ans.

 

(Saeed Qaq/APA Images)

Des jeunes palestiniens jouent de leurs instruments de musique sur fond de coucher de soleil, à Ramallah, Cisjordanie, le 22 avril.

 

(Shadi Hatem/APA Images)

 

Traduction: JPP pour l’Agence Média Palestine

Source:

http://electronicintifada.net/content/month-pictures-april-2014/13367?utm_source=EI+readers&utm_campaign=93e6726519-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_e802a7602d-93e6726519-299171081

 

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