Cinéma palestinien : « 3000 NUITS » de Mai MASRI proposé cette semaine par le Palestine Film Institute

L’institut du film palestinien poursuit sa programmation hebdomadaire avec le film « 3000 NUITS » de Mai MASRI. À voir ou à revoir…Sous-titres en français en cliquant sur le bouton CC.

Synopsis : 3000 NUITS

Iman, une jeune palestinienne se fait arrêter et incarcérer dans une prison israélienne hautement sécurisée où elle donne naissance à un bébé garçon. Luttant pour survivre et élever son nouveau-né derrière les barreaux, elle est tiraillée entre son instinct de mère et les décisions difficiles qu’elle doit prendre. Elle trouve dans sa relation avec les autres prisonnières, palestiniennes et israéliennes, l’espace et le temps nécessaires pour réfléchir, s’assumer et devenir une jeune femme. « Allez voir ce beau film, il vous racontera le combat des femmes palestiniennes et vous expliquera pourquoi notre poète Mahmoud Darwish a dit un jour : “nous souffrons d’un mal incurable appelé l’espoir… » Leïla Shahid, ancienne ambassadrice de Palestine en Europe « C’est un film fort et important qui raconte une histoire que nous devrions tous entendre. » Ken Loach, cinéaste.

Voir aussi :
https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/femmes-en-resistance-dans-les-prisons-israeliennes,1634
https://www.revue-ballast.fr/mai-masri-sans-la-camera-les-faits-nexistent-plus/
Dossier de presse :
http://jhrfilms.com/wp-content/uploads/2017/09/657804_5ba926f3dbbe4ac69c88e2d58f057f8f.pdf

Maï MASRI

Réalisatrice et productrice palestinienne, née en 1959 à Amman, Jordanie. Elle suit des études de cinéma à l’Université de San Francisco aux Etats-Unis. Début des années 80, elle s’installe au Liban. Documentariste et productrice, elle a co-réalisé avec son mari, le cinéaste libanais Jean Chamoun, plusieurs films sur les effets de la guerre au Liban, ainsi que sur la résistance palestinienne, notamment du point de vue des femmes et des enfants, parmi lesquels Sous les décombres en 1983, Fleur d’Ajonc et Femmes du Sud Liban en 1986, Beyrouth, Génération de la Guerre en 1988. Les Enfants du feu, un film sur l’Intifada, en 1990. Rêves suspendus en 1992. En 1994, Maï Masri et Jean-Khalil Chamoun fondent  » Nour Productions « . En 1995, elle réalise le portrait d’une femme palestinienne, leader politique : Hanan Ashrawi, une femme de son temps, et en 1998, elle filme Les Enfants de Chatila. En 2007, elle signe Trente trois jours.

FILMOGRAPHIE

2013 – 3000 nuits

2007 – 33 Days

2006 – Beirut Diaries

2002 – Rêves d’exil

2001 – Frontiers of Dreams and Fears

1998 – Children of Shatila

1995 – Hanan Ashrawi, une femme de son temps

1992 – Rêves suspendus

1990 – Children of Fire

1988 – Beyrouth, génération de la guerre

1986 – Fleur d’ajonc

1986 – Wild Flowers: Women of South Lebanon

1983 – Sous les décombres

Source : Palestine Film Institute

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