Communiqué : clôture du dossier #DefensemDDHH

Par #DefensemDDHH, le 18 janvier 2021

Le tribunal considère BDS comme un outil de solidarité avec les Palestiniens et classe le dossier #DefensemDDHH.

Le tribunal provincial de València a classé le dossier #DefensemDDHH et protège donc le droit d’appeler au boycott dans le cadre du droit à la liberté d’expression

Le tribunal provincial de Valence a rejeté les allégations et a clos le dossier ouvert en 2016 contre nous par un comité sioniste qui défend l’apartheid israélien. Dans le jugement, les magistrats ont accepté notre appel et ont nié tout délit dans les faits que l’accusation n’a pas réussi à prouver. Le ministère public avait déjà demandé la clôture de notre dossier en juin 2020, lorsque la Cour européenne des droits de l’homme a statué que le droit au boycott est protégé par le droit à la liberté d’expression.

Le classement de cette affaire légitime le boycott comme outil politique de défense du respect du droit international et des droits humains. Il montre également l’échec de la stratégie sioniste mondiale et de ses alliés d’extrême droite visant à délégitimer le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions).

Au cours de l’été 2014, les bombes israéliennes ont tué plus de 2 200 Palestiniens (dont plus de 550 enfants) à Gaza. A cette époque, BDS País Valencià (un groupe dont font partie certains des accusés) a été invité au Forum social du festival Rototom pour parler de la Palestine et du BDS comme outil politique et de solidarité. Un an plus tard, à l’été 2015, le même festival a invité le chanteur sioniste Matisyahu, qui a une longue histoire de défense des crimes de guerre et des graves violations des droits humains ; une histoire aussi de collaboration avec les institutions israéliennes et de financement reçu de la même armée israélienne qui avait massacré Gaza l’été précédent. De nombreuses personnes et groupes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du festival, se sont engagés dans un débat public sur l’invitation de Matisyahu, qui a bénéficié d’une grande couverture médiatique.

À la suite de ces événements, huit militants des droits humains de divers mouvements sociaux – dont BDS País Valencià et BDS Catalunya – ont été arbitrairement accusés de coercition, de menaces et d’incitation à la haine. Le processus de répression politique qui a commencé en 2016 a pris fin aujourd’hui. Pendant plus de 4 ans, ils ont essayé de nous épuiser et de nous démobiliser, or non seulement ils n’ont pas réussi, mais ils nous ont rapprochés plus que jamais les uns des autres. L’apartheid israélien et ses groupes sionistes ne sauront jamais ou ne comprendront jamais ce qu’est la solidarité.

Nous voulons remercier toutes les personnes, groupes et organisations qui nous ont soutenus tout au long des quatre années de ce processus juridique. Sans eux, nous n’aurions pas pu gagner ce combat.

Nous voulons également souligner que ce processus nous a unis et nous a rendus plus forts dans la conviction de la lutte pour les droits du peuple palestinien et du BDS, et nous a donné plus d’énergie pour continuer à oeuvrer à la sensibilisation contre le régime d’apartheid israélien qui est un crime contre l’humanité.

Nous vous invitons à la conférence de presse que nous tiendrons demain mardi 19 janvier 2021 à 11h30 sur la Plaça de Benimaclet (València) où nous, les accusés, parlerons aux côtés de certains de nos avocats et d’un membre de BDS País Valencià. Au cours de la conférence de presse, nous donnerons plus de détails sur le rejet de l’affaire et sur ce que cela signifie pour l’exercice de la liberté d’expression et la lutte non violente pour les droits du peuple palestinien.

Le BDS a gagné, la Palestine a gagné, la solidarité a gagné, les droits humains ont gagné. 

La défense des droits humains n’est pas un crime.

#GuanyaPalestine

Courriel : defensemddhh@gmail.com

Twitter : @Defensem_DDHH

Source : Defensemddh

Traduction SF pour l’Agence média Palestine

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