Par Kaamil Ahmed, Lydia McMullan, Elena Morresi, Garry Blight et Harry Fischer, Mardi 21 Mars 2023
Cet article du Guardian a été pensé pour être déroulé de manière interactive, n’hésitez pas à aller voir l’article original pour profiter de la mise en page complète.
Le visage d’Al Jazeera en Palestine, Abu Akleh était une journaliste dont la mort a résonné dans tout le monde arabe. Quelques heures plus tard, à moins de 100 km de là, une balle ôtait la vie d’un écolier, Thaer Yazouri. Voici le récit de leur dernière journée.
« Je vous enverrai des informations dès que les choses seront plus claires ».
Il fait encore sombre quand Shireen Abu Akleh se réveille. Peu après avoir commencé sa journée, elle envoie un message à ses collègues à Al Jazeera à 6 h 13, le 11 mai 2022, les informant d’un raid militaire israélien à Jenin en Cisjordanie occupée.
Quelques minutes plus tard, elle a été tuée. Au moment où beaucoup démarrent la journée, des vidéos apparaissent en ligne montrant sa collègue essayant de la sauver.
Des vidéos similaires d’arrestations, de raids, de démolitions de maisons et de familles en deuil apparaissent en ligne presque tous les matins, filmées par des activistes et des voisins, pendant que les forces israéliennes conduisent des opérations dans toute la Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Voici ce qui fait suite au message envoyé à l’aube par Abu Akleh de Jenin, ainsi que les autres événements qu’elle aurait pu couvrir ce matin-là si elle n’avait pas été tuée – tous saisis, diffusés live et téléchargés par ses collègues et d’autres Palestiniens durant la journée.
Jenine, Cisjordanie, À l’aube, 11 mai 2022
Jenin est une ville du nord de la Cisjordanie, près du mur de séparation israélien. Durant la seconde intifada dans les années 2000, elle a été le décor de combats acharnés entre Palestiniens et militaires israéliens. En 2022, elle est redevenue une poudrière après le lancement par les Israéliens de l’opération Brise Lame (Operation Breakwater), une campagne de raids nocturnes dans les villes palestiniennes contre des groupes palestiniens armés. C’est l’un de ces raids qui amène une nouvelle fois Abu Akleh au camp de réfugiés de Jenin le 11 mai 2022.
Immédiatement après des coups de feu, une autre journaliste, Shatha Hanaysha, qui est accroupie à côté d’Abu Akleh et s’abrite derrière un arbre, se met à hurler en voyant le corps d’Abu Akleh au sol. On a aussi tiré sur un producteur d’Al Jazeera, Ali al-Samoudi.
Visiblement bouleversée, Hanaysha essaie de tirer Abu Akleh pour la mettre en sécurité tout en évitant les balles qui continuent à être tirées. Au coin de la rue, un autre groupe de journalistes voient qu’Abu Akleh est blessée et crient pour appeler les paramédicaux.
Les journalistes, à quelques mètres seulement, continuent à enregistrer avec les caméras de leurs smartphones pendant qu’ils essaient de lui porter assistance. La salve de coups de feu empêche quiconque de traverser à découvert pour venir en aide à Hanaysha. Leur vidéo montre Abu Akleh gisant sur le sol mais le Guardian a décidé de ne pas la montrer à cause de la violence des détails.
Un homme en chemise blanche court vers l’endroit où Hanaysha se cache et l’emmène plus loin, puis il tire le corps d’Akleh vers un endroit plus sûr. Hanaysha et Abu Akleh portent toutes les deux des casques et des gilets pare-balles clairement marqués « Press ».
À 9 h 53, moins de trois heures après qu’Abu Akleh ait été abattue, le ministère israélien des affaires étrangères tweete une vidéo montrant des Palestiniens armés tirant dans une allée de Jenin, à 300 mètres d’où on a tiré sur les journalistes. La même vidé est retweetée par le Premier Ministre à l’époque des faits, Naftali Bennett, et d’autres ministres, suggérant qu’il est « probable » qu’Abu Akleh a été tuée par des balles perdues tirées par ces hommes armés. Elle est aussi retweetée par les ambassades israéliennes à l’étranger. Les investigations menées par les Nations Unies, les medias et des organisations de défense des droits humains concluront plus tard qu’Abu Akleh ne se trouvait pas dans la ligne de tir de ces hommes armés et avait été abattue par un soldat israélien. En septembre, les forces armées israéliennes concéderont qu’il y a une « grande possibilité » que ce soit le cas.
Le corps d’Abu Akleh’s est emporté vers une voiture et placé sur le siège arrière. Samoudi est emmené vers un autre véhicule. Il est conscient et diffuse en direct sur Facebook pendant son trajet jusqu’à l’hôpital.
Dans sa vidéo live, quand il arrive à l’hôpital, Samoudi crie qu’il a été blessé au dos. Il est mis sur un lit et récite la shahadah, la déclaration de foi musulmane, pendant qu’on le soigne. Le bruit du klaxon d’une voiture est suivi par des cris dans le hall derrière lui. Il apprend qu’Abu Akleh, qu’il appelle Shireen, a été blessée.
D’autres journalistes se réunissent à l’hôpital, attendant des nouvelles, quand la mort d’Abu Akleh est annoncée. Beaucoup filment alors que les équipes de cameramen arrivent.
La nièce d’Abu Akleh, Lina, est réveillée à 7 heures par un appel de son père, qui travaille en Somalie et essaie désespérément de savoir ce qui est arrivé à sa sœur depuis qu’il a vu les nouvelles. Lina cherche online et voit la vidéo de sa tante en train d’être emmenée vers la voiture.
Les Nouvelles et les militaires arrivent aux collines du sud d’Hébron
« Ils mettent nos vies sous pression tous les jours. »
Khirbet al-Fakheit, Début de matinée, 11 mai 2022
À l’autre bout de la Cisjordanie, un convoi de véhicules militaires israéliens se réunit à Ma’on, une colonie israélienne, ce qui attire un groupe de militants palestiniens locaux et de journalistes. Beaucoup connaissent bien Abu Akleh aussi, ayant parlé avec elle quand elle faisait des reportages sur les démolitions dans les collines du sud d’Hébron. Ils viennent juste d’apprendre sa mort.
Des bergers des environs leur apprennent que des grosses pelleteuses se dirigent de la colonie vers Masafer Yatta, un groupe de villages d’éleveurs qui doivent être démolis et évacués pour créer un champ de tir israélien. Les pelleteuses vont vers un village appelé Khirbet al-Fakheit.
Le convoi militaire se met en formation de manière à protéger les pelleteuses qui avancent lentement dans les collines. Elles doivent exécuter des ordres de démolition émis par la Haute Cour israélienne une semaine plus tôt. Les journalistes et les habitants ne savent pas qu’elles vont à Khirbet al-Fakheit. Environ 1 200 personnes à Masafer Yatta doivent être expulses et personne ne sait quand cela arrivera.
L’opération à Khirbet al-Fakheit le 11 mai détruit les maisons de 31 personnes – la plus grande démolition effectuée par les militaires israéliens en 2022, selon les données de UN data.
Cette image prise d’un drone en 2021 montre Khirbet al-Fakheit d’en haut. Comme la plupart à Masafer Yatta, les familles ici vivent surtout dans des tentes. Les animaux paissent autour du village, qui n’est relié au reste de Masafer Yatta et au monde extérieur que par des chemins de terre qui serpentent à travers les collines. L’école du village est un bâtiment préfabriqué et l’électricité est fournie par des panneaux solaires posés sur le sol.
Dans cette vidéo filmée le 11 mai, quelques heures après qu’Abu Akleh a été abattue, les soldats israélien se déploient dans le village et commencent à expulser les familles de leurs tentes. Ils retiennent les habitants d’un côté pendant que des équipes en coupe-vent vident leurs maisons.
Séparés de leurs maisons par un cordon de soldats, les familles regardent les pelleteuses arriver et écraser leurs tentes.
Des démolitions de foyers bédouins ont lieu dans trois villages ce jour-là, les deux autres lieux sont at-Tuwani et Mirkez ; 17 foyers sont détruits.
Ce n’est pas inhabituel. En 2022, 239 maisons de familles d’éleveurs ont été démolies, selon les données de UN data, mettant à la rue 309 personnes. Certains ont été expulsés à de multiple reprises.
Leurs habitations sont généralement fragiles et temporaires. Ils ne peuvent pas construire de bâtiments durables car les éleveurs et les Bédouins vivent pour la plupart dans la Zone C, des régions de la Cisjordanie sur lesquelles Israël a totale autorité, y compris sur ce qui peut être construit.
Des personnes en deuil se rassemblent devant la porte de la maison d’Abu Akleh
« Elle est entrée chez les gens par l’écran de la télévision et ils se sentent proches d’elle. »
Jérusalem-Est, vers 9 h, le 11 mai 2022
La nouvelle de la mort d’Abu Akleh suscite l’émotion au Moyen-Orient et au-delà. Al-Jazeera lui rend hommage, et sa photo apparaît sur l’écran numérique au-dessus de la place d’Al-Manara au centre de la capitale administrative de la Cisjordanie, Ramallah. Abu Akleh avait été le visage des reportages d’Al Jazeera en Palestine depuis que la chaîne a été lancée et elle était bien connue des arabophones.
Beaucoup de Palestiniens se rendent à la maison de la famille à Beit Hanina, à Jérusalem-Est, selon la tradition palestinienne du deuil. Ils entrent, nombreux, pour exprimer leurs condoléances. Plus de personnes encore se réunissent à l’extérieur dans les heures qui suivent.
La police israélienne arrive bientôt et essaie de disperser le rassemblement, se plaignant des drapeaux palestiniens hissés à l’extérieur de la maison. La crie leur hurle dessus et les force à partir.
Et tout près, les maisons des gens sont en train d’être démolies
« Si Dieu le veut, ma maison sera la dernière maison palestinienne à être détruite. »
Jérusalem-Est, milieu de matinée, 11 Mai 2022
Ailleurs à Beit Hanina, des caméras arrivent à la maison d’une autre famille effondrée, mais pour une autre raison. La maison de la famille Salaymeh fait partie d’un groupe de maisons démolies à Jérusalem-Est ce matin. Ces démolitions ne sont pas exécutées dans le cadre d’une opération militaire comme à Masafer Yatta, mais sur ordre des autorités israéliennes à Jérusalem, pour avoir été construites sans les autorisations requises.
Très peu de permis de construire sont accordés dans les quartiers palestiniens de Jérusalem. Des données publiées par la municipalité israélienne en 2019 montrent que seuls 9 536 permis de construire ont été accordés à des Palestiniens depuis 1991, alors que le nombre de colons israéliens à Est-Jérusalem était de 21 834. On exige des Palestiniens qu’ils démolissent eux-mêmes leurs maisons – ou de payer des factures élevées aux autorités.
Une pelleteuse perce les murs de pierre de la maison d’Atwan al-Salaymeh, 62 ans, qui abritait 10 autres personnes, dont sa femme, ses enfants et la jeune famille de son fils. Ils vivaient dans cette maison depuis 20 ans.
Toutes les familles n’ont pas la possibilité de louer les machines. À Silwan, un quartier palestinien plus pauvre de Jérusalem-Est, mais plus prisé par les colons israéliens en raison de sa proximité avec la vieille ville, le centre religieux et historique de Jérusalem, la famille Zeitoun doit démonter sa propre maison à l’aide d’outils manuels.
Les maisons démolies sont souvent des extensions construites pour les familles qui s’agrandissent dans l’espace limité de Jérusalem-Est. La maison de Mohammed Mustafa, dans le quartier d’Issawiya, avait été construite dans ce but avant son mariage, mais la police israélienne arrive avec des ordres de démolition. Ils bloquent la route pendant qu’une pelleteuse démolit l’appartement.
Après la démolition, Mustafa examine les décombres. Tous ses biens gisent désormais sur le sol, à l’extérieur des ruines de sa maison.
Le 11 mai, les Nations unies ont recensé six démolitions à Jérusalem-Est, qui ont laissé 21 personnes sans abri.
En 2022, il y a eu 144 démolitions dans cette zone, selon les données de l’ONU.
Alors que la foule pleure la mort d’Abu Akleh devant les bureaux d’Al Jazeera, un garçon est tué près de son école
« Les enfants du monde entier jouent gentiment, nos enfants jouent à côté des soldats. »
Al Bireh, Cisjordanie, 9h30, 11 mai 2022
À 9h30, trois heures après l’assassinat d’Abu Akleh, Thaer Yazouri, 16 ans, est touché à la poitrine par une balle.
Deux heures plus tôt, l’adolescent arrive à l’école, déposé par son père, Khalil. Alors que les cours commencent, la nouvelle de la mort d’Abu Akleh se répand. À l’extérieur de l’école, un groupe de jeunes Palestiniens de sa ville d’Al-Bireh se rassemble et se dirige vers Psagot, la colonie israélienne située sur la colline surplombant leur quartier. Ils bloquent la route, brûlent des poubelles et lancent des pierres sur les soldats qui se trouvent dans le périmètre de la colonie. Les soldats les repoussent et les poursuivent jusqu’à l’école.
Les cours de Thaer se terminent plus tôt que prévu parce que les enseignants sont en grève pour des raisons de salaire et de conditions de travail. Alors que lui et ses amis quittent l’école, ils entrent dans les échauffourées entre les jeunes et les soldats israéliens, qui utilisent des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des balles réelles. Les écoliers se cachent derrière une camionnette.
Selon le groupe de défense des droits de l’homme B’Tselem, des témoins ont vu Thaer et ses amis regarder derrière la camionnette lorsque celle-ci a été touchée par deux balles réelles, dont l’une a traversé la poitrine de Thaer. Il est transporté à l’hôpital par un habitant qui l’a vu se faire tirer dessus. Son décès est prononcé presque immédiatement.
À la maison, Marya, la mère de Thaer, suit les mises à jour concernant la mort d’Abu Akleh lorsque les médias sociaux annoncent qu’un garçon a été tué à Al-Bireh. Il s’appelle Thaer, mais les rapports indiquent qu’il a 18 ans. Marya est inquiète, mais ne sait pas s’il s’agit de son fils. Au moment où sa mort est confirmée, les médias palestiniens sont présents et enregistrent le cri qu’elle pousse.
Au complexe médical palestinien de Ramallah, les amis de Thaer soulèvent son corps sur leurs épaules et commencent à le ramener vers Al-Bireh. La route les mène à travers le centre de Ramallah et son point central, la place Al-Manara.
Son corps passe sous le panneau d’affichage en hommage à Abu Akleh, comme le montrent des vidéos téléchargées sur TikTok. Plus tard, ses amis ont mis des photos de lui et d’Abu Akleh à l’endroit où il a été tué et à sa place dans la salle de classe.
Les Palestiniens de Cisjordanie ne peuvent pas se rendre au domicile d’Abu Akleh à Jérusalem, qui se trouve de l’autre côté du mur de séparation israélien. Ils se rendent donc dans les bureaux d’Al Jazeera, au cœur de Ramallah, près de l’endroit où le corps de Thaer a été transporté ce matin-là. Lorsqu’une ambulance ramène son corps de Jenin, la foule le soulève et le porte dans les bureaux d’Al Jazeera.
Le père de Thaer affirme que les deux décès ne sont pas liés. « Ce jour-là, Thaer et Shireen sont morts. Des centaines de personnes meurent tous les autres jours », déclare-t-il. « Il n’y aura pas de justice. La justice n’est pas pour nous. »
Thaer n’est que l’un des 36 enfants palestiniens tués par les forces israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est en 2022.
Khalil Yazouri ne se souvient de rien de particulier à propos de Thaer le 11 mai. C’était un jour ordinaire. Thaer était un garçon qui détestait la violence et adorait le football. Il rêvait de devenir joueur professionnel.
Les frères et sœurs de Thaer ont à peine réalisé qu’il est mort, parlant comme s’il était encore parmi eux. Marya lui rend hommage sur Facebook le 11e jour de chaque mois.
Une année meurtrière
Dans les semaines qui ont précédé sa mort, Abu Akleh a passé une grande partie de son temps à Jénine à faire des reportages sur l’opération Breakwater, qui était alors à son apogée.
La campagne militaire a contribué à ce qui a été l’année la plus meurtrière pour les Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est depuis la deuxième Intifada. Les Nations unies ont dénombré 155 morts palestiniens en 2022.
Thaer est l’un des 36 enfants tués en Cisjordanie en 2022.
Nombre de Palestiniens tués en Cisjordanie :
Dix Israéliens ont été tués en 2022, dont quatre soldats, lors de plusieurs attaques autour de colonies israéliennes et de points de contrôle en Cisjordanie. Onze autres Israéliens et quatre Palestiniens ont été tués en Israël.
Morts israéliennes en Cisjordanie :
L’opération Breakwater se poursuit jusqu’en 2023. Depuis le début de l’année, 88 Palestiniens ont été tués, selon la dernière mise à jour du ministère palestinien de la santé. L’incident le plus meurtrier s’est produit à Jenin, où 10 Palestiniens ont été tués au cours d’un seul raid, dont Majida Obaid, 61 ans, touchée par une balle dans sa propre maison.
Deux jours plus tard, un Palestinien a perpétré un attentat à Jérusalem, tuant sept Israéliens à Neve Yaakov, un quartier de colons israéliens dans la partie occupée de Jérusalem-Est.
Au total, 1 032 Palestiniens ont été déplacés l’année dernière, dont 309 personnes appartenant à des communautés d’éleveurs et de bédouins, plus de la moitié d’entre elles provenant des collines du sud d’Hébron ou des environs. À Jérusalem, 335 personnes ont été déplacées dans les zones urbaines (à l’exclusion des Bédouins) et 144 maisons ont été démolies.
La famille d’Abu Akleh continue de faire campagne pour que justice soit faite. En novembre dernier, les États-Unis ont annoncé l’ouverture d’une enquête sur sa mort. Israël a déclaré qu’il ne coopérerait pas.
Des groupes de défense des droits de l’homme, dont B’Tselem et Defence for Children International, ont documenté les conditions qui ont conduit à la mort de Thaer. L’armée israélienne ont contacté la famille de Thaer pour ouvrir une enquête, mais rien n’a suivi. La famille n’attend rien de plus.
À propos des données
Toutes les données sur les décès et les démolitions proviennent du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), 2023.
Tués en Cisjordanie
Les chiffres des tués sont les chiffres annuels finalisés pour 2022. Ils peuvent varier par rapport à d’autres sources en raison de considérations méthodologiques ou liés au mandat.
Démolitions des résidences d’éleveurs/bédouins
Ces données concernent les résidents des communautés classées comme éleveurs ou bédouins. Les personnes déplacées plusieurs fois au cours d’une même année sont comptées plusieurs fois. Les lieux des données annuelles de 2022 sont rattachés au gouvernorat dans lequel ils ont eu lieu.
Shapefiles
L’État de Palestine – Accord d’Oslo en Cisjordanie (zone C) : HDX.Les frontières de Jérusalem-Est : Princeton University Library, 2008.
Cet article a été mis à jour le 21 mars 2023 pour corriger une erreur de cartographie concernant les frontières du Golan.
Source : The Guardian
Traduction : MUV pour l’Agence Média Palestine