La campagne « Banque complice » en France contre le génocide à Gaza

Par l’Agence Média Palestine, le 26 septembre 2024

L’AFPS, Attac et BDS France ont lancé le 25 septembre la campagne « Banque complice », qui vise à dénoncer les investissements des banques françaises dans des entreprises impliquées dans la colonisation de la Palestine et l’armement d’Israël.

Alors que l’offensive génocidaire d’Israël en cours à Gaza depuis bientôt un an a tué plus de 41 272 Palestinien·nes, que la colonisation et l’apartheid durent depuis 76 ans, ces organisations entendent cibler des entreprises françaises qui participent aux crimes israéliens par leur soutien financier.

« En investissant dans les plus grosses entreprises exportatrices d’armes à destination d’Israël et dans des entreprises impliquées dans les colonies illégales en Palestine, 5 banques françaises se rendent complices de la situation actuelle au Proche-Orient. Parmi elles, BNP Paribas, 1er financeur européen d’Israël », explique le communiqué de presse de la campagne « Banque complice ».

BNP Paribas, la Banque Populaire, la Caisse d’Épargne, la Société Générale et le Crédit Agricole sont dans le viseur de cette campagne, qui a néanmoins choisi de concentrer son attention, dans un premier temps, sur BNP Paribas.

« La BNP est le premier investisseur français et européen dans des sociétés activement impliquées dans les colonies illégales en Palestine. C’est aussi le principal créancier européen des entreprises d’armement fournissant l’armée israélienne. »

Les trois organisations appellent à des actions, notamment à travers une pétition et un tweestorm #BNPcomplice #banquecomplice #boycottbnp à partir du 25 septembre. De nombreux soutiens ont déjà pris la parole pour visibiliser la campagne, notamment Thomas Portes qui déclare sur son compte Instagram : « Nous ne pouvons pas fermer les yeux. Ne laissons pas notre société sombrer dans la complicité avec des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. »

De nombreuses actions, manifestations, projections, débats auront lieu dans les prochaines semaines, elles sont recensées dans l’agenda de l’AFPS. La campagne « Banque complice » mobilise également ses groupes locaux pour organiser des opérations d’envois de lettres, d’affichage et de tractage devant les agences bancaires : « Nous demandons que la BNP cesse d’investir dans des entreprises complices de violations des droits humains et respecte ses obligations en matière de devoir de vigilance. »

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