Publié le 15 janvier 2015 (actualisé le 17 janvier)
VILLE DE GAZA (AFP) – L’année dernière fut la plus meurtrière pour les journalistes travaillant dans les territoires palestiniens, a dit un observateur basé à Gaza ce jeudi, des mois après la guerre sanglante dans l’enclave assiégée.
« 2014 a été une année noire pour la liberté de la presse en Palestine… et ce fut la pire et la plus sanglante, » a rapporté le Centre pour la liberté de la presse de Gaza dans son rapport annuel.
Le rapport accuse Israël d’avoir commis 295 « violations de la liberté de la presse » distinctes à travers les territoires palestiniens occupés.
Cela a résulté en la mort de 17 journalistes durant la guerre de 50 jours de Gaza en juillet-août, y compris celle d’un photographe italien travaillant pour Associated Press.
Israël a aussi arrêté et détenu un nombre non spécifié de journalistes, a privé de leur liberté de mouvement les travailleurs des médias locaux voulant quitter le blocus de la bande de Gaza et a partiellement ou totalement détruit 19 immeubles hébergeant des opérations éditoriales durant son bombardement du territoire pendant le conflit.
Les autorités palestiniennes ont aussi commis 82 violations de la liberté de la presse y compris d’arrêter ou convoquer 28 journalistes et d’en blesser ou attaquer 26 de plus.
Le conflit entre Israël et le Hamas dans la zone densément peuplée de Gaza, foyer de 1,8 million de personnes, a tué presque 2200 Palestiniens, principalement des civils, et 73 personnes du coté israélien, principalement des soldats.
Traduction: Julie V. pour l’Agence Média Palestine
Source: Ma’an News
