Festival « Palest’In & Out  » du 8 au 13 juillet 2016 à Paris

 

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Palest’In & Out est le premier festival d’art contemporain qui célèbre à Paris la scène émergente palestinienne. De jeunes artistes de moins de 35 ans sont sélectionnés par leurs pairs et par des responsables de structures culturelles et de festivals innovants, sur la base de critères professionnels exigeants. Révéler la création palestinienne dans ce qu’elle a de plus contemporain, dans ses formes d’expressions, dans les sujets qu’elle aborde, c’est refléter le récit culturel actuel dans ce qu’il a de plus créatif, de plus sincère et de plus émouvant. C’est aussi contribuer à se réapproprier son image, réaffirmer son identité multiple trop souvent niée.

Organisé par l’Institut Culturel Franco-Palestinien, la seconde édition de ce Festival propose une programmation détonante qui bouleverse les clichés habituels véhiculés sur l’art contemporain palestinien. Musique alternative, danse contemporaine, arts plastiques, photographie, théâtre et arts vidéo, toutes ces catégories artistiques se croisent et dialoguent ! Le Festival se démultiplie cette année : concerts, performances, projections, master class, rencontres et ateliers sont les moments clefs d’échanges privilégiés entre cultures, générations et expériences à Paris du 7 au 13 juillet et à Jérusalem, Ramallah, Nablus, Gaza et Haifa du 24 au 30 octobre 2016. Palest’In & Out diversifie la scène artistique française et présente d’autres référentiels culturels, d’autres préoccupations humaines que les artistes nous rendent dans une esthétique et un discours créatif différents.

 

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AGENDA:

15 h 00  – Vernissage de l’exposition des lauréats et mentions spéciales en arts visuels du Prix Palest’In & Out 2016: Qais Assali, Ismail Al Rozzi, Noor Abu Arafeh et Randa Maddah (arts plastiques), Safaa Khatib et Alaa Ghosheh (photographie) et Mirna Bamieh (art-vidéo).

1948, INSTALLATION – 2015 – Qais Assali:  L’année 1948 à travers le prisme de la presse internationale quand un pays disparait;  STUDIO BAGDAD – 2014 – Safaa Khatib: Un studio mobile immortalise l’image du hiérosolymitain dans les lieux menacés de confiscation; LE PEPTIMISTE – 2016 – Mirna Bamieh:  Extrapolation litéraire et visuelle à partir du roman d’Emile Habibi; LONG DISTANCE RELATIONSHIPS – 2015 – Alaa Ghosheh : Photos et collages d’interprétations visuelles pour atteindre, au-delà de la politique, de nouveaux modes d’expressions esthétiques; GAZ GIFT/SNOW GLOB – 2014 – Ismail Al Rozzi, ou le reflet ironique de la vie des Palestiniens, dans toutes ses contradictions, entre la pénurie de gaz et la boule de neige et de joie; BALLES SUR PAPIER – 2015 – Randa Maddah, ou la représentation visuelle du quotidien syrien depuis le Golan occupé à travers des oeuvres réalisées au crayon à papier; COMPRENDRE LA MÉMOIRE COLLECTIVE – 2014 – Noor Abu Arafeh ou comment l’art multi-médiatique complète l’histoire, un travail de création d’archives recomposées à partir de l’histoire orale, de documents d’artistes et d’articles spécialisés. —  L’artiste invitée Deneth Piumakshi Wedaarachchige (Sri Lanka/France) exposera ses oeuvres autour de la broderie palestinienne revisitée. Une performance de l’artiste autour de la poésie, de la broderie et du corps sera montrée lors du vernissage. L’exposition s’accompagne d’un DJ set de l’étonnant Turnbalism, qui mixe musiques africaines et orientales aux musiques électroniques, notamment la house music. Rejoignez-le dans l’«Ubuntu» !

L’exposition dure jusqu’au 17 juillet

Concert exceptionnel de Tamer Abu Ghazaleh avec en première partie Terez Sliman et son groupe palestino-portugais Mina

Tamer Abu Ghazaleh – Performeur aussi doué que créatif, ce chanteur palestinien, multi-instrumentiste, compositeur et producteur est sans doute l’artiste du monde arabe le plus novateur de sa génération. Inclassable, puissant sur ses disques comme sur scène, il laisse présager un avenir musicalement très riche pour la nouvelle scène moyenorientale dont il est l’un des leaders incontestés.

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Terez Sliman avec Mina – La très talentueuse compositrice et interprète palestinienne Terez Sliman s’est associée à la chanteuse portugaise Sofia Portugal pour créer le groupe Mina (« Port » en arabe), un ensemble de jazz fusion inscrit dans l’héritage musical folklorique et traditionnel de chacun de ses membres. [inédits en France]. Lien New Morning

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Interludes poétiques de Palestine, 4e édition: Trois grands poètes palestiniens: Zakaria Mohamed, Jumana Mustafa et Mohammad Al-Dirawi en récital avec le poète philosophe Philippe Tancelin, en dialogue avec l’excellent clarinettiste Mohammed Najem.

Première partie: Performance de danse contemporaine avec La Même des lauréates Farah Saleh et Salma Attaya. La Même aborde un thème fondamental: derrière l’islamisation des sociétés, quelle est la perception des femmes voilées dans les pays arabes laïcs et en Occident? Quelles sont les préoccupations et les aspirations réelles de ces femmes? Une invitation à soulever le voile…

 

C’est à une femme d’exception que le festival Palest’In & Out a décidé de rendre hommage cette année. Hiam Abbass, actrice, cinéaste et scénariste palestinienne installée à Paris, nous raconte sur scène son expérience personnelle et professionnelle en tant qu’artiste mais aussi en tant que témoin de son temps. A travers la projection de dix extraits vidéos (films, interview ou archives) de son choix, elle revient sur les moments forts qui ont marqué sa vie et sa carrière cinématographique.

Première partie : projection du court-métrage Bateau de papier des lauréats Mahmoud Abu Ghalwa et Amer Nasser, un film dramatique et émouvant, emprunt de différents styles cinématographiques et d’une dimension philosophique qui a pour toile de fond la dernière offensive militaire israélienne sur Gaza en 2014. Voir le Teaser.

12 juillet – CITE INTERNATIONALE DES ARTS DE PARIS

10 H 00 – Atelier de présentation des travaux des lauréats du Prix Palest’In & Out 2016: Safaa Khatib (photo), Amer Nasser et Mahmoud Abu Ghalwa (court-métrage), Saied Sibalk et Akram Haddad (musique), Farah Saleh et Salma Attaya (danse).

11 H 00 – Table ronde: Vers une stratégie consolidée pour la promotion de la nouvelle scène artistique palestinienne. Rencontre entre le « in » et le « out », entre artistes, institutions publiques et privées et acteurs politiques pour la promotion des arts palestiniens dans leur diversité et leur créativité.

13 juillet – 12 h 00 – PETIT BAIN

Rencontre professionnelle autour des enjeux de la scène alternative palestinienne et arabe avec les musiciens de Palest’In & Out 2016, et des professionnels de l’industrie musicale (directeurs de festivals, producteurs, distributeurs, agents) pour examiner les enjeux et identifier les perspectives offertes à cette nouvelle scène musicale palestinienne.

SOIRÉE DE CLOTÛRE : Live de Bachar Mar-Khalifé, 47SOUL, Fawda et DJ sets de Skywalker, Mettani, Jazar Crew

Billeterie

Les compositions de Bachar Mar-Khalifé sont aussi envoûtantes et chaleureuses que cérébrales. En permanence au carrefour de la musique classique, de l’électro et des musiques traditionnelles orientales, Bashar les mêle en toute liberté – Son 1 – Son 2

47SOUL s’inspire de la dabke arabe, revisitée avec synthétiseurs analogues, batterie, guitare acoustique, sur des paroles en arabe et en anglais sous le nom de ShamStep – Site – Son

Fawda est un groupe palestinien de musique expérimentale qui combine la musique électronique, le slam et le oud sur diverses thématiques du quotidien, sur notre avenir, notre imagination. [inédits en France] – Site – Son

Sama Abdelhadi alias Skywalker est la première DJette techno palestinienne. Dans son travail, elle explore la deep house, la techno mais aussi la dubstep et l’expérimental. [inédite en France] – Son – Facebook

Mettani (fondateur du collectif Arabstazy regroupant des artistes parmi les plus décalés de la scène électronique tunisienne) propose une performance musicale à mi-chemin entre transe mystique et possession animiste – Site Arabstazy – Son

Jazar Crew est un collectif de DJs et d’artistes basés à Haifa. à l’origine des festivals palestiniens de musique transe psychédélique et des premières rave techno palestinienne dans les hauteurs de la Galilée. [inédits en France] – Site – Son

DJ SOTUSURA
Dj Sotusura est palestinien, né en France en 1980.Il entend ses premiers morceaux de HipHop à 10 ans. Passionné de musique hip-hop depuis l’enfance, il commence le DJing en 1998 tandis qu’il vit à Los Angeles, Californie. DJ Sotusura anime des émissions radio, dont Urban Beats sur Beat FM en Jordanie et des soirées, dont celles de Radio Beirut.
Son parcours alterne entre collaboration avec des Mc venu de l’underground du Moyen-Orient tels que Ramallah Underground, Ragtop ou DAM et collaboration avec de grands artistes de Majors tels que Sean Paul ou Akon. Il a également assuré les premières parties de Salah Edin, Cilver Anneaux , Islam Jawad , stevie âme et Bluebird.

SHADI KHRIES (Versatile/Contributeur d’Acid Arab)

Originaire du Moyen-Orient, il a commencé sa carrière en tant que percussionniste de musique traditionnelle du Moyen-Orient. Il a depuis composé de nombreuses musiques de film, réalisé les percussions et rythmes de quantités de bandes sonores dans divers groupes musicaux qui se sont produits en live dans le monde entier (Brésil, Etats-Unis, Inde, Kazakstan, Italie, Hollande, Espagne, France, Tunisie, Maroc, Liban…).
Depuis 2013 et sa rencontre avec Guido et Hervé à chez Moune, il est devenu contributeur d’Acid Arab. Par la suite, il a commencé à travailler avec Gilb’r, président du label Versatile record, sur le projet King Ghazi qu’il réalise dans le cadre d’une résidence d’artiste à la Cité des Arts Internationale de Paris. Ses compositions hypnotisantes et entraînantes sont un savant mélange de musique traditionnelle jordanienne et de sonorités électroniques.

Le Petit Bain

Source: Institut ICFP

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