Le « Musée National d’Art Moderne et Contemporain de la Palestine » une collection en exil présente dans le Musée d’Art contemporain de Montpelier

Le « Musée National d’Art Moderne et Contemporain de la Palestine » est présent dans l’exposition « Musées en exil » du Musée d’Art contemporain de Montpelier.

Par l’Agence Média Palestine, le 15 novembre 2022

Rachid Koraichi « Les Maîtres de l’invisible – A1 Tijâni » (détail) 72,5×52 lithographie 67/70 © Association d’art moderne et contemporain en Palestine

Initié par Ernest Pignon-Ernest, artiste et Elias Sanbar, historien, poète et essayiste, ancien ambassadeur de la Palestine à l’Unesco, le musée d’Art moderne et contemporain de Palestine est une collection itinérante et en exil.

Le MO.CO. accueille une exposition consacrée aux collections en exil. Son ambition est d’aborder le rôle clé des biens culturels dans la construction d’une identité par et pour des communautés déchirées. Pourquoi et comment des citoyens décident de créer des collections en temps de conflits ? Déracinées, les œuvres rassemblées par des artistes, des commissaires, ou des passionnés prennent une valeur symbolique d’unité nationale et de résistance au-delà de leur valeur artistique.

L’exposition explorera l’histoire unique de trois collections singulières : celle du Musée International de la Résistance Salvador Allende (MIRSA), conservée au Museo de la Solidaridad Salvador Allende du Chili ; Ars Aevi, la collection du Musée d’art contemporain de Sarajevo ; et la plus récente, celle rassemblée pour le futur Musée National d’Art Moderne et Contemporain de Palestine (1), actuellement déposée au musée de l’Institut du monde arabe à Paris.

Trois collections, trois récits, trois cas d’étude sur trois continents : l’origine et la diffusion de ces collections ont été fondamentalement des actes de résistance, de solidarité et d’espoir face au chaos et à la violence que chacun de ces territoires a traversés ou continue de vivre.

Mohamed Joha, Housing, 2018. Collection Musée d’art moderne et contemporain en Palestine, en dépôt au musée de l’Institut du monde arabe, Paris. Crédit photo : Nabil Boutros

Au-delà de l’éclairage mis sur le patrimoine comme symbole collectif à protéger, sur l’acte de création comme acte de résistance et d’espoir, Musées en exil offre la possibilité de revenir sur l’œuvre de plus de 80 artistes de 30 nationalités différentes.

La collection est constituée de plusieurs centaines de créations, des dons d’artistes européens et arabes parmi lesquels Claude Viallat, Hamed Abdalla, Robert Combas, Amadaldin Al Tayeb, Hervé di Rosa, Robert Scemla, Julio le Parc, Robert Doisneau, Nabil Boutros, Martine Franck, Jeff Aerosol, Hervé Télémaque, Hani Zurob, Vladimir Velickovic, Enki Bilal, Titouan Lamazou, Jacques Tardi ou encore Rachid Koraïchi

Pour plus d’informations :

MO.CO.
Montpellier Contemporain
13 rue de la République
Montpellier

Pour en savoir plus sur cette collection en exil :

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