La mobilisation de l’EHESS : Vue de l’intérieur

Le 12 mai dernier, l’Agence Média Palestine s’est entretenue avec une étudiante de l’EHESS, membre du syndicat Solidaires étudiant-e-s, mobilisée sur le campus Condorcet.

Par l’Agence Média Palestine, le 14 mai 2024

Le 8 octobre 2023, le syndicat Solidaires Étudiant-e-s EHESS a publié un communiqué en soutien à la lutte du peuple palestinien. Ce communiqué, affirmant son « soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien dans toutes ses modalités et formes de lutte, y compris la lutte armée », a suscité de nombreuses réactions de la part du corps professoral et de la direction de l’école, allant jusqu’à des poursuites judiciaires pour plusieurs étudiants membres du syndicat.

Le 12 mai dernier, l’Agence Média Palestine s’est entretenue avec une étudiante de l’EHESS, membre du syndicat Solidaires et mobilisée sur son campus. Dans cet entretien, nous revenons sur 7 mois de mobilisation étudiante, de lutte pour la reconnaissance des crimes commis en Palestine, de discussions – ou non – avec la direction de l’école, et de répression.

Entretien

AMP : Peux-tu revenir sur le tout début, comment tout cela a-t-il commencé ?

Étudiante (É) : Le 8 octobre, on a écrit un communiqué assez basique, où on revenait sur ce qu’il s’était passé le 7 et où on apportait notre soutien à la résistance palestinienne. Ce communiqué a suscité beaucoup de remous dans l’établissement. Il a été diffusé sur les réseaux sociaux, et aussi en interne sur les listes mails de l’établissement, via une enseignante chercheuse qui a accepté de le diffuser pour nous à ce moment-là sans forcément souscrire à ses termes. Les réactions ont été immédiates. Et aussi contre cette enseignante chercheuse, une campagne de décrédibilisation de son travail de chercheuse a commencé avec l’argument de la « séparation du politique et du scientifique ».

AMP : Il n’y a pas d’enseignement politique à l’EHESS ?

É : Si, il y a une section science politique. Mais surtout, on est un syndicat étudiant qui a toujours partagé du contenu politique, par exemple pendant la réforme des retraites  pendant la mobilisation de soutien à la Palestine. Les professeurs se sont donc acharnés contre cette enseignante, mais aussi contre nous. Il y a même eu une pétition signée par l’ancien président de l’établissement, Christophe Prochasson, qui a été conseiller de François Hollande, et plusieurs autres directeurs d’études haut-placés de l’EHESS, qui appelait à ce que l’école prenne des mesures disciplinaires à notre encontre. Ça a été un vrai moyen de pression parce que ce sont des pontes de l’EHESS qui l’ont signée. Bien qu’ils n’aient plus de fonction administrative ou décisionnelle à proprement parler dans l’établissement, ils continuent d’y exercer un certain pouvoir. 

Dans le même temps, il y a eu une circulaire de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche – ndlr : Sylvie Retailleau – où nous étions clairement cités. Elle cite les groupes d’étudiants desquels il faudrait faire attention, et parle de « syndicats étudiants ». Or, le seul syndicat étudiant à ce moment qui avait pris position et s’était exprimé, c’était le nôtre. Elle appelait le 9 octobre à « faire preuve de la plus grande fermeté » et incitait les établissements à prendre des mesures disciplinaires et à faire des signalements auprès de la justice et de la police, afin qu’il y ait de potentielles mesures pénales appliquées. Le Président de l’EHESS – ndlr : Romain Huret – s’est exécuté. Il a également fait un signalement à la plateforme Pharos sur les délits en ligne, à l’encontre de notre communiqué. Nous, ça nous a permis de démarrer la mobilisation sur le campus, paradoxalement. En révolte contre le fait que la seule réponse de la Présidence au contexte en Palestine, c’était la répression des étudiants qui se mobilisaient. On a organisé des réunions ouvertes, des assemblées générales…

AMP : Ces initiatives n’étaient pas réprimées à ce moment-là ?

É : Non ce n’était pas réprimé. Il y a une particularité dans notre école : nous avons une salle sur notre campus, qui est indépendante de l’EHESS. Elle a été occupée par des étudiants l’année dernière et elle a été un peu conquise pour la mobilisation. C’est une cabane au fond du jardin qu’on nous laisse, on l’appelle « l’ACABane ». Ils ont essayé de nous empêcher d’organiser ces événements, en renforçant la sécurité, mais on arrive toujours à s’arranger.

AMP : Qu’entends-tu par « renforcer la sécurité » ?

É : Le campus sur lequel je suis c’est le campus Condorcet, qui se trouve au métro ‘Front Populaire’, au nord de Paris, installé sur une friche industrielle. Éloigné d’une zone habitée, il est en plus complètement fermé sur lui-même, il y a des grilles qui sont contrôlées à distance qui segmentent différents espaces du campus et qui enserrent aussi le campus entier. Le campus est placé sous vidéo-surveillance 24h/24. Des étudiants ont essayé de cartographier le dispositif des caméras, et il en ressort qu’il n’y a pas un seul angle mort sur tout le campus. À partir du moment où on entre sur le campus, jusqu’au moment où on en sort, on peut être pisté et surveillé partout, ce qui rend la mobilisation compliquée et qui – à mon avis – est pensé pour cette raison. Il existe même des douves creusées autour de chaque bâtiment, ainsi que des barbelés placés afin de segmenter certains espaces verts afin d’empêcher les étudiants de s’asseoir dans l’herbe par exemple. Il y a aussi des ronces plantées. C’est hallucinant : les pommiers qui se trouvaient sur les lieux du campus ont été arrachés et remplacés par les barbelés, parce qu’ils avaient peur que les pommes servent de projectiles en cas d’émeutes étudiantes. Il existe  aussi des dispositifs physiques anti-émeutes : même si les espaces sont ouverts, on ne peut pas marcher trop nombreux sur la même allée, parce qu’il y a des barrières fixes placées en biais qui nous obligent à zigzaguer. Même lorsque l’on colle des affiches, c’est arraché dans la minute parce qu’il y a des moyens énormes alloués à la sécurité et à son personnel sur ce campus. Il n’existe que deux panneaux d’affichage sur le campus.

AMP : Vous êtes combien d’étudiants environ sur le campus ?

É : C’est compliqué de le savoir exactement , parce qu’il y a 11 établissements différents de recherche – notamment La Sorbonne, Paris 8, Nanterre – qui composent le campus Condorcet. Ça a été pensé au début des années 2000, comme la délocalisation vers un même campus de tous les départements de sciences humaines de Paris. Je pense que cette décision est très politique également : le fait que ce soit les sciences humaines et sociales, filières où la mobilisation étudiante est forte. On délocalise pour accentuer le contrôle.

Pour revenir à la mobilisation, malgré toutes ces complications sécuritaires qui ne font pas du campus un lieu de vie et donc un lieu de mobilisation, on a quand même réussi en octobre à organiser un meeting avec 150 personnes dans le public, dans notre cabane. On a organisé des lâchers de drapeaux dans certains bâtiments, des petits rassemblements avec des fumigènes, des projections, une exposition… Tout ceci s’est organisé de manière informelle. Nous avons toujours commencé par essayer de réserver des salles d’exposition, de projection, on  ne nous les a  jamais  accordées, et donc chaque fois on les a occupées. Par exemple on a organisé une expo photo, on n’avait nulle part où l’accrocher, on est allés dans la cabane ( l’ACABane) et on a affiché les photos au mur. Pareil pour le meeting : on avait nulle part où accueillir 150 personnes, et on a fini  tous entassés dans une  trop petite salle.

AMP : Pouvons-nous revenir sur les expressions des professeurs et enseignants pendant cette période ?

É : Il y avait notamment une professeure en sociologie, Eva Illouz, qui a publié le 7 ou le 8 octobre une tribune dans le Monde absolument horrifiante, qui a aussi été relayée sur les listes mails de l’école, et qui faisait littéralement l’apologie du génocide. Cette tribune disait en substance : « Les morts civiles à Gaza sont seulement les victimes collatérales d’une guerre contre le terrorisme du Hamas ». Elle n’est pas la seule à tenir ce genre de discours.

Nous avons décidé d’envahir le conseil scientifique parce qu’à plusieurs reprises, des professeurs et des étudiants ont essayé de voter une motion au sein de l’établissement, une motion très simple qui appelle juste à un cessez-le-feu et qui mentionne également la libération des otages. Une motion donc très légaliste et qui n’est pas du tout de la même intensité que le communiqué que nous avions  publié le 7 octobre. Le vote de cette motion a été empêché par la Présidence au conseil scientifique à plusieurs reprises. Ils ont voté contre le fait même de soumettre cette motion au vote. Même procédé en conseil administratif, et même procédé en assemblée des enseignants chercheurs. Trois fois un vote sur le fait de voter ou non la motion, et trois rejets. Il n’y a jamais eu de discussions. Les rédacteurs de la motion, un collectif d’enseignants chercheurs de l’école, n’ont même pas pu défendre leur motion. Aucun dialogue, aucune discussion, aucun débat.

C’est face à cette situation, face au silence de notre Présidence et face à la répression – on a reçu des convocations de la police judiciaire pour « apologie du terrorisme » – que nous avons décidé d’envahir le conseil scientifique pour exiger, maintenant que les votes ont montré leur inefficacité, une prise de position.

AMP : Cela s’est passé quand ?

É : Fin avril, au moment des premières occupations de facs. Ça a donné une scène absolument lunaire : pendant 5 heures, on a été enfermés à l’intérieur de l’établissement avec la Présidence. Tout a été fermé, pour éviter que des gens de l’extérieur puissent rentrer. La police était devant l’établissement, dont une voiture de policiers en civil posté devant le bâtiment de l’administration tout le long des 5 heures de négociations. Dès qu’ils nous ont vu arriver, ils ont levé la séance du conseil et sont partis. Je pense que finalement ils ont dû recevoir un appel pour leur dire « ils vont occuper la fac, donc restez à l’intérieur avec eux ». J’ai été frappée par le niveau politique de ces représentants de l’établissement, que j’ai trouvé extrêmement faible. Un enseignant chercheur nous a dit : « Vous parlez de 35 000 morts, c’est plutôt moins », on lui répond que c’est en fait plutôt plus, il continue « Vous utilisez les chiffres du Hamas », à quoi on lui répond qu’on utilise les chiffres du Ministère de la Santé, il nous répond « Oui, le Ministère de la Santé du Hamas ». Un autre professeur nous a dit avoir été « extrêmement choqué » par la violence de notre interruption et qu’il avait eu l’impression de se trouver dans un checkpoint au Chiapas, face à de dangereux bandits mexicains. Notre intervention était pourtant très soft, on a ouvert la porte, on a pris des chaises, on s’est assis, on n’a même pas sorti le mégaphone qu’on avait dans notre sac ni scandé de slogans. Ils ont peut-être été impressionnés par notre nombre – on était une cinquantaine – mais on a été très calmes.

Le Président n’était pas présent. On a déclaré qu’on resterai dans cette salle jusqu’à ce que le Président nous reçoive. Il y avait un mépris absolu. La vice-Présidente qui était là était extrêmement agressive, et n’avait de cesse de se présenter comme une « simple exécutante » et déclarer qu’elle ne pouvait rien faire. Elle nous a dit « Ce que vous demandez a déjà été fait, le Président a déjà pris position ». Nous, ce qu’on demandait, c’était une prise de position claire de condamnation d’Israël pour non-respect du droit international, une condamnation de la colonisation, de l’apartheid et du génocide en cours. On demandait aussi qu’il y ait un soutien public des étudiants réprimés, de l’EHESS et des autres. Enfin, on demandait à ce qu’on acte le fait qu’il n’y ait pas de partenariat  – dans le futur, car actuellement il n’en existe pas – avec des universités israéliennes. Que ce soit inscrit, et qu’à l’inverse on enclenche des initiatives pour qu’il y ait des partenariats avec des universités palestiniennes.

AMP : Vous parlez d’étudiants réprimés, comment se traduit la répression extérieure ?

É : Une plainte pour « apologie du terrorisme » a été déposée. Et six étudiants de l’EHESS ont été convoqués au service de police anti-terroriste.

AMP : Comment se sont passées ces convocations ?

É : Elles ont eu lieu entre février et mars. C’est des procédures qui sont assez lourdes, il s’agit de répression purement politique. Les étudiants ne sont pas interrogés  comme un groupe, alors que la plainte concerne le groupe « Solidaires », mais en tant qu’individus, sur leur positionnement politique personnel, leur rapport à l’Islam, à l’islamisme, au Hamas, parfois même sur leur confession.

AMP : Revenons un peu en arrière. Tu parlais tout à l’heure du refus de votre droit à la liberté d’expression lors de la réunion avec la vice-Présidente…

É : Cette irruption du conseil scientifique nous a permis d’obtenir deux choses, à la fin de 5 heures de négociations intenses : une réunion avec le Président prévue une semaine après, et une réunion publique deux semaines après.

Le Président nous a expliqué qu’il avait déjà pris position lors d’un cycle de débat en février, à l’EHESS, intitulé « Israël-Palestine : les mots pour le dire ». Au cours de l’introduction de ce cycle de débats, il avait exprimé la position de l’établissement qui était, je cite : « La paix là-bas, et de riches débats intellectuels ici ». Pendant toute son introduction, il n’a pas mentionné une seule fois la Palestine, Israël, le génocide, et la guerre menée contre les Palestiniens de Gaza : rien. Les mots que le Président à choisi c’est : « là-bas », « proche orient » et « évènements ». Il nous a donc expliqué que cette prise de position était pour lui suffisante. Il a ajouté qu’il se sentait très attaché au principe de liberté d’expression, que c’est pour ça qu’il avait organisé des débats, que c’est nous rien refusions le débat en ne se rendant pas à son cycle de conférences. Quand on a lui a répondu qu’il ne favorisait ni le débat ni la liberté d’expression en nous attaquant publiquement pour « apologie du terrorisme », il a répondu : « Le débat doit s’exercer dans le respect de tous, ne pas virer à l’antisémitisme et respecter les émotion des étudiant-e-s juifs-ves », qui seraient venus le voir pour lui dire que l’atmosphère antisémite de l’école était insupportable.

AMP : Y-a-t’il des étudiant-e-s juifs-ves dans votre mobilisation ?

É : Oui. Il y a des étudiantes juives au sein de Solidaires qui sont aujourd’hui inquiétées par les forces de police anti-terroristes.

AMP : Vous disiez tout à l’heure qu’on vous avait interdit de parler, est-ce que vous pouvez revenir là-dessus ?

É : Au tout début je parlais des réactions qui avait été suscitées par notre communiqué, parmi ces réactions on voyait souvent la condamnation de « l’attaque terroriste du Hamas ». On pensait que le temps passant, au vu de l’horreur de la situation à Gaza, les positions bougeraient et évolueraient, mais pas du tout. En novembre, on a publié – à l’occasion de la journée pour la lutte contre les violences faites aux femmes – une analyse matérialiste de ce que signifie le féminisme en contexte colonial et dans le contexte de la colonisation israélienne, dans le contexte du génocide en cours. On essayait de contrecarrer le discours qui disait simplement « Soutien aux femmes », ce qui ne veut rien dire. Suite à cela, une professeure, Judith Lyon-Caen, a répondu en nous accusant d’antisémitisme et de négationnisme, pour l’usage du mot « génocide » par exemple. Alors qu’elle-même qualifie de « génocide » le 7 octobre. Elle essaye de nous expliquer que pour Gaza il n’y aurait pas de preuves matérielles et intentionnelles, alors que pour le 7 octobre on peut parler d’intention de génocide. C’est quelque chose qui a été  repris plusieurs fois dans les listes de mails. Yves Cohen, ancien maoïste et ami de Linhart, a plusieurs fois fais circuler dans les listes de mails : « Le 7 octobre, c’est un génocide. Ce qui se passe à Gaza est une riposte légitime ». Par rapport à ces messages, le Président ne souhaite pas s’exprimer car il se dit très attaché au principe de liberté d’expression !

On nous a également répondu, suite à une publication sur l’aide matérielle aux Palestiniens et Palestiniennes, que l’EHESS n’était pas la Croix Rouge. Nous avons rappelé que l’EHESS avait déboursé 30 000 euros de ses propres fonds en soutien à l’Ukraine, qu’on pouvait faire des dons en passant par le site de l’école, que de très nombreuses  mesures ont  été prises dans l’EHESS  pour venir en aide aux étudiants et aux chercheurs ukrainiens et ukrainiennes. Il nous a répondu que ce n’était pas la même chose, que pour la Palestine cela ne faisait pas consensus, et il a ensuite refusé d’en dire plus.

AMP : Aucun-e professeur-e ne vous soutient ?

É : Certains se sont exprimés, d’autres nous ont soutenus, un prof surtout. Des professeurs s’expriment en faveur d’un cessez-le-feu, mais pour ce qui est du soutien concret aux étudiants mobilisés, c’est plus faible. Ils ont très peur parce que tous les postes de pouvoir de l’EHESS sont tenus par des réactionnaires, des gens qui cachent à peine leur soutien inconditionnel à Israël .

AMP : Est-ce que les mobilisations de Sciences Po vous ont renforcés ?

É : Bien-sûr. Depuis la montée en intensité de leurs formes de mobilisation, ça a donné de la force et ça a inspiré les étudiants des autres facs pour faire pareil. En voyant que les uns avaient le courage de le faire, et que la portée de leurs actions prenaient de l’ampleur, ça a poussé de nouveaux étudiants à rejoindre le mouvement.

AMP : Où en êtes-vous maintenant ?

É : À l’instant T, côté étudiant, plus la Présidence a été sourde et muette, plus les étudiants ont rejoint la mobilisation. Dans les derniers jours, dernières semaines, il y a eu des centaines de personnes pour organiser la mobilisation, des déambulations dans le campus. Demain, le 13 mai, se tiendra la fameuse réunion publique organisée par la Présidence. Le mot d’ordre qui a été passé au sein des étudiant-e-s, c’est « Rendez-vous à 10h, pour faire de cette réunion le cauchemar de Romain Huret et rejoindre l’intifada étudiante ». Affaire à suivre.

PS : Le lundi 13 mai, les étudiants de l’EHESS ont décidé en Assemblée Générale, d’occuper le bâtiment du campus Condorcet et de faire de cet espace un lieu ouvert de mobilisation et de politisation anticolonialiste, pour la Palestine. Voici le message publié au moment de la réunion ouverte organisée par la présidence : 

« Le comité Palestine EHESS Condorcet a décidé de ne pas se rendre à la réunion organisée par Romain Huret. À de nombreuses reprises nous avons essayé de discuter et à chaque fois ces discussions ainsi que les motions proposées dans les instances ont été repoussées ou refusées (…). Nous n’attendons rien de cette réunion publique avec le président et nous vous proposons donc de nous rejoindre dans l’amphi vert pour construire ensemble une mobilisation pour la Palestine et contre le génocide en cours ».

Entretien mené le 12 mai 2024, par l’Agence Média Palestine.

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